
HISTORIQUE
u début du 20è siècle, le sport se professionnalise, les . .champions ne se battent plus seulement pour la gloire mais . . aussi pour l’argent. Dès lors, les sportifs ont voulu consommer des “pilules miracles” dans de nombreuses disciplines. Certains champions des années 60, se dopent tout d’abord à la cocaïne, à la morphine ou bien même à l’éther, certains mêmes s'empoisonnent avec de l’arsenic qui à faible dose procure “un coup de fouet”. Cependant, à cette époque, le dopage n’est pas encore interdit et les substances circulent quasi au grand jour notamment sur le tour de France. En 1960, un cycliste d'origine Danoise décèdent pendant les JO suite à un excès d’amphétamines. Suite à cela, les premières mesures antidopage voient le jour. En 1965, l’Union cycliste internationale dresse la première liste des produits interdits. L’année d’après, lors du Tour de France, les premiers tests de détections sont mis en places et après 1966, les tests antidopage se généralisent et font leurs apparition au JO en 1968 à Grenoble. Cependant nul n’est au dessus des lois sportives. Tels que la sprinteuse Marion Jones en 2007, le cycliste et 7 fois vainqueurs du tour de France : Armstrong, ont été sanctionnés pour dopage. Il est quasiment impossible de se doper sans que les produits ne laissent de traces.
A
>> comment les produits dopants sont répertoriés ?
Premièrement, tout commence souvent par une publication dans une revue. A Paris, Londres ou encore Los Angeles une étude conclut que tel ou tel médicament même ancien stimule la performance physique. Alors, les experts qui luttent contre les dopants sont rapidement informés et prennent bien le temps de vérifier et de connaître les résultats de l’enquête complémentaire avant de porter ou non ce médicament sur la liste des produits dopants interdits. Les résultats des prélèvements sont conservés de manière à utiliser les progrès de la recherche pour être en capacité de déceler des produits interdits plusieurs années après la prise de telles substances et donc d’enlever les titres et sanctionner les tricheurs à posteriori.